Pour répondre à cette question, il est nécessaire d’abord de comprendre comment on arrive-t-on à la dépression et pourquoi on va ensuite choisir la fasciathérapie.
En effet, aujourd’hui plus que jamais, l’épuisement ou le burn-out sont une source importante de mal-être et constituent une grande partie des arrêts de travail et des consultations psychiatriques.
Entre les conditions de travail pas forcément bienveillantes, la pression hiérarchique ou simplement la gestion prenante du travail, de la charge mentale de la maison ainsi que de la famille, il ne reste que peu d’espace pour prendre soin de soi et respecter ses besoins.
Pourquoi la dépression Burnout arrive-t-elle souvent « d’un coup » ?
Les personnes avec une tendance à l’hyperexigence seront potentiellement plus concernées par la dépression. Car elles subissent leur propre pression en supplément de celle des autres. Il faut savoir qu’aujourd’hui, ce phénomène touche l’adolescent jeune comme l’adulte et la personne âgée, travailleur ou non.
En réalité, il s’agit le plus souvent d’un phénomène évolutif, même s’il est perçu comme « un mur » que l’on se prend d’un coup. La plupart du temps, c’est le stress chronique ou la succession d’évènements « lourds » émotionnellement et/ou physiquement qui conduisent à cet état de burn-out.
Cela peut aussi arriver par un seul choc ou traumatisme émotionnel comme un décès, une agression, une rupture brutale ou d’un choc physique comme un accident ou après une opération, une maladie, un vaccin, un COVID long, etc.
L’impression de ne pas arriver à se revigorer est souvent décrite. Avec une sorte de désespoir ambiant de ne pas arriver à récupérer malgré des temps de sommeil classiques, mais souvent de mauvaise qualité, et ce, malgré du repos régulier.
Pour finir, des problèmes de digestion, de mémoire, de concentration et bien sûr des douleurs physiques peuvent apparaître.
Qu’est-ce que les fascias et le lien avec la dépression ?
Les fascias sont des tissus se trouvant partout dans le corps humain agissant comme une éponge. Ils constituent notre organe d’adaptation à notre environnement intérieur (émotions, températures, mouvements, inflammation, etc.) et extérieur (choc, météo, émotions et énergies des autres, etc.).
Ils entourent, soutiennent et relient tous les tissus :
- Neurologiques,
- Osseux,
- Musculaires,
- Viscérals, etc. entre eux dans notre corps.
Les fascias forment un réseau de communication sensoriel. Ce dernier permet au corps de fonctionner en globalité, optimisant ainsi les forces de mouvements, la gestion émotionnelle ainsi que la sensation de bien-être. Ainsi, nous baignons littéralement dans nos fascias, tel un « airbag » de qualité cotonneuse/moelleuse quand ils sont en état de bon fonctionnement.
Mais les fascias peuvent être tendus, ce qui se traduira par de la fatigue avec une sensation de lourdeur, une impression de se sentir « vide » ou d’être « à côté de son corps ». Bref, de fonctionner au ralenti, ce qui est littéralement le cas.
Comme une voiture avec des pièces défectueuses en surcharge, vous êtes en sursis et si rien n’est réparé à temps, vous risquez la panne totale avec plus de dégâts que si une prise en charge au préalable avait été réalisée.
Comment la Fasciathérapie peut aider ?
Lors d’une dépression ou d’un burn-out, cette éponge est totalement gorgée suite à une accumulation ou un gros choc. On ne peut plus absorber la moindre chose ou évènement.
La fasciathérapie ou thérapie manuelle des fascias est justement la méthode permettant d’harmoniser et restaurer la qualité « absorbante » de notre « éponge ». Par conséquent, il est pertinent de travailler sur nos fascias pour se permettre de récupérer sa vitalité et sa santé en restaurant sa capacité d’adaptation.
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Dépression ou Burnout : puis-je m’en sortir seul(e) ?
Les fascias s’autorégulent et sont capables de se réajuster de façon autonome jusqu’à environ la moitié de notre potentiel d’adaptation. Mais au-delà de 50 % de ses capacités, on passe de « je tire sur la corde » à « je n’arrive plus à dormir, à réfléchir, je me sens épuisé(e), je ne peux plus travailler », « la moindre chose paraît une montagne ».
À ce stade d’épuisement, il est très peu probable d’en sortir seul. Une aide extérieure est nécessaire pour réinformer le corps et l’aider autant à se « vider » du stress et des émotions lourdes que de l’aider à se revigorer et à se remettre en mouvement.
Par la suite, quand l’état de santé s’améliore, il est d’ailleurs préconisé d’entretenir ses fascias au quotidien : du sport, de la corde à sauter, de la gymnastique sensorielle, de la méditation, etc. Il sera aussi intéressant de penser à prévenir au lieu de guérir en écoutant les signes d’alerte du corps tels que :
- La fatigue,
- Le ralentissement,
- Ou les tensions nerveuses ou physiques.
Il conviendra aussi de s’offrir régulièrement des moments de détente et de thérapie comme la fasciathérapie pour vérifier le niveau de ses batteries et ainsi tisser un lien de confiance avec son corps physique en lui donnant toute l’attention qu’il mérite. N’oublions pas que le corps est notre véhicule de Lumière pour cette incarnation et qu’il est nécessaire d’en prendre soin pour se sentir bien et en paix avec soi-même.
